Descriptif de la statuaire du lieu de culte

L’AUTEL

À gauche
Bodhisattva de la Compassion
Avalokitesvara

Au centre
Le Bouddha
Sakyamuni

À droite
Bodhisattva de la Piété filiale
Ksitigarbha


LE BOUDDHA SAKYAMUNI

Siddharta Gautama, le futur Shakyamuni, est né en Inde, en l’an 483 avant notre ère. Héritier des Shakya dont le royaume se trouvait sur les contreforts de l’Himalaya, il renonça à sa vie princière.  A l’âge de 29 ans, il découvrit que la vie n’est pas faite que de plaisir mais que la condition humaine ploie sous la souffrance toujours recommencée dans le cycle : naissance – maladie – vieillesse – mort.  A la vue d’un religieux, il s’engagea alors dans une quête spirituelle dans le but de trouver la cause de la souffrance humaine et de rechercher son remède. C’est finalement dans la solitude qu’il poursuivra sa quête. Assis sous un arbre, il entra dans une profonde méditation, déterminé à ne pas se relever tant que la réponse ne lui serait pas venue à l’esprit. A la fin de sa méditation, il découvrit la solution tant recherchée. Il avait atteint l’Eveil et en même temps obtenu la délivrance définitive des existences et des douleurs. Il s’engagea alors à enseigner aux autres cette vérité.


BODHIDHARMA

Bodhidharma est un moine indien. Fils d’un grand roi de l’Inde du Sud, il fût l’un des principaux  disciples du Bouddha, vers 520.  Désireux de répandre le Mahayana (Grand Véhicule) en Chine, il quitta l’Inde pour se rendre au monastère de Shaolin où pendant neuf ans, il pratiqua sa méthode de « contemplation du mur » et révéla sa vision du Bouddha aux hommes. Il devint le premier patriarche de l’école Chan. D’après la légende, il aurait créé et enseigné aux moines le Gong Fu (ou boxe de Shaolin) pour qu’ils se défendent contre les fréquentes attaques des animaux et des brigands qui rôdaient autour du monastère. Les représentations de Bodhidharma montrent souvent un moine barbu avec de grands yeux et une allure ténébreuse.



1. KSITIGARBHA

Ksitigarbha est le Boddhisattva de la piété filiale. Il est extrêmement populaire en Chine et surtout au Japon. Sa mère qui s’était rendue coupable de très lourds actes déméritoires durant sa vie, s’est retrouvée aux enfers, conformément à la loi karmique. Afin d’obtenir la libération de sa mère, même après être parvenu à l’Éveil, Ksitigarbha a prononcé le vœu de rester sur terre jusqu’à ce que les enfers soient complètement vidés et  aider les créatures à s’extraire de la souffrance et éliminer ses causes.


2. MAITREYA

Maitreya est un Mahābodhisattva qui serait le prochain Bouddha à venir. Un Mahābodhisattva détient des pouvoirs et sagesses similaires à celles d’un Bouddha. Dans l’attente de prendre la succession du Bouddha historique Sakyamuni, il réside dans le ciel Tushita. Maitreya représente l’amour bienveillant. On l’appelle aussi le Bouddha joyeux.


3. SAKYAMUNI

Siddharta Gautama, le futur Shakyamuni, est né en Inde, en l’an 483 avant notre ère. Héritier des Shakya dont le royaume se trouvait sur les contreforts de l’Himalaya, il renonça à sa vie princière.  A l’âge de 29 ans, il découvrit que la vie n’est pas faite que de plaisir mais que la condition humaine ploie sous la souffrance toujours recommencée dans le cycle : naissance – maladie – vieillesse – mort.  A la vue d’un religieux, il s’engagea alors dans une quête spirituelle dans le but de trouver la cause de la souffrance humaine et de rechercher son remède. C’est finalement dans la solitude qu’il poursuivra sa quête. Assis sous un arbre, il entra dans une profonde méditation, déterminé à ne pas se relever tant que la réponse ne lui serait pas venue à l’esprit. A la fin de sa méditation, il découvrit la solution tant recherchée. Il avait atteint l’Eveil et en même temps obtenu la délivrance définitive des existences et des douleurs. Il s’engagea alors à enseigner aux autres cette vérité.


4. AVALOKITESVARA

Populaire et célèbre, Avalokitesvara est une bodhisattva qui a prononcé les vœux d’atteindre à l’Éveil, de partager toutes les souffrances humaines, d’accompagner tous les êtres sur la voie de la délivrance. Elle est couramment désignée comme bodhisattva de la Compassion. Elle est invoquée par ceux qui se trouvent pris dans tous les types de périls, notamment en mer, mais aussi bien des incendies, massacres, maladies… Elle prête en particulier l’oreille aux femmes stériles dont elle est l’ultime refuge.


5. ANANDA

Suite à l’essor pris par la communauté monastique et laïque du Bouddha, ce dernier confia la formation d’une partie des novices à ses grands disciples. Il recruta également son cousin Ananda pour avoir une présence permanente à ses côtés pendant qu’il recevait toutes sortes de visiteurs, des rois jusqu’aux intouchables. Ananda devint ainsi son fidèle bras droit. Très dévoué, il accompagna le Bouddha jusqu’à la fin de sa vie en veillant sur lui : il recueillit ses ultimes instructions et essaya de soulager ses souffrances physiques jusqu’aux derniers instants.

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